samedi 31 octobre 2015

Réparer les vivants

Quatrième de couverture:

  "Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps". 
  "Réparer les vivants" est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le cœur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
Ma lecture:

24 heures. Une journée donc entre le moment où Simon attend son ami pour une sortie de surf et le moment où Claire recevra son cœur. 
Entre temps, des pleurs, des déchirures, des espoirs, des peurs, des personnages qui tous traversent, chacun avec sa singularité,  l'histoire d'une transplantation, l'histoire d'un don. 
J'avoue qu'il y a un personnage auquel je n'ai pas accroché: Rose. Tout simplement parce que je n'y croyais pas. Mais lancez-vous! Ouvrez ce roman. 


Bonne lecture à vous

lundi 26 octobre 2015

Un matin à Confluence

C'était un matin avec deux amis d'IMAGE CONTACT, l’excellente association de photographes amateurs à laquelle j'appartiens. Nous avons déambulé dans le quartier où le nouveau musée des Confluences a été construit. Nous pouvons entrer dans le musée et monter à sa cime par contre, nous ne pouvons pas visiter les collections sans payer l'entrée! Donc je ne les ai pas encore visitées  car, à vrai dire, j'ai toujours en moi le souvenir du musée Guimet d'antan. Les Lyonnais savent de quoi je parle. Ce côté un peu poussiéreux et désuet était particulièrement touchant alors que l'architecture du musée actuel est froide et mécanique. 

De plus j'estime que chaque lyonnais (et habitants de la région) devrait avoir droit à des places gratuites! Vu le prix exorbitant de ce musée, dont les travaux ont ruiné la région, il serait normal et tout à fait moral d'offrir des places à ceux qui contribuent à son financement. 

Bref.
Après ces quelques considérations...

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Bonne visite quand même...

;-)


jeudi 22 octobre 2015

Le bercail

Quatrième de couverture:

«Ma grand-mère ne m’a jamais raconté en détail en quoi consistait l’activité de son père, tout d’abord parce qu’elle n’en savait pas grand-chose. Soixante-neuf ans après son arrestation, elle attendait encore des réponses : comment la Gestapo avait-elle découvert son dépôt d'armes, perdu en pleine campagne, et ces armes, d’où venaient-elles? Bien sûr, savoir n’a jamais fait revenir les morts, mais si j’étais toujours impuissante à la consoler, je pouvais au moins essayer de l’apaiser en lui apportant des réponses.
J’ignore pourquoi j’ai attendu si longtemps, mais en janvier 2013 j’ai décidé que j’allais essayer de découvrir ce qui avait mené à l’arrestation d’Émile…»

Marie Causse est née en 1980 en Auvergne. Elle vit et travaille aujourd'hui à Paris. L'odeur de la ville mouillée, son premier livre, a reçu le prix de la Nouvelle de l'Académie française en 2013.

Ma lecture:

Le roman se compose de deux parties: 

   Une première partie, romancée, raconte l'histoire d'Esther, petite-fille de Raoul et Jeanne et arrière-petite-fille d’Émile et Emma (si j'ai bien suivi....). Esther s'intéresse à l'histoire plus ou moins cachée de sa famille sous l'occupation... Cette première partie s'arrête assez brutalement alors que le lecteur commence tout juste à entrer dans l'histoire, à vouloir en savoir un peu plus sur ces étranges secrets de famille, etc...

   Là, commence la seconde partie que l'on imagine être un écho à la première partie: un reflet réel et non plus romancé (hypothèse qui est confortée en fin de livre) de l'histoire familiale. Donc nous avons toujours notre personnage central, Esther, et ses grands-parents, arrière-grands-parents, oncles, etc... Une ribambelle de "personnages" qui portent maintenant un nom différent que dans la première partie, ce qui rend d'ailleurs la lecture laborieuse et confuse! Ainsi les grands-parents de la 1ère partie (Raoul et Jeanne) deviennent Jean et Paulette, etc...
   Si l'on veut suivre l'histoire, ou à peu près, il est préférable de s'armer d'un stylo et d'un papier pour construire l'arbre généalogique! Le mieux aurait été de nous le donner dans le livre...
   Cette seconde partie relate point par point les recherches faites par l'auteur aux archives nationales avec qui l'a aidée et comment... J'imagine que tous ces détails-là sont intéressants pour la famille de l'auteur, pour les proches, pour les curieux de la recherche généalogique mais livrés ainsi dans un "roman", c'est très peu digeste et vite rebutant à lire.
   En voulant rester, semble-t-il, au plus près du réel sans y mettre l'émotion, l'auteur a oublié le lecteur. 
Bref tout ce travail de recherches est fabuleux pour le cercle familial mais la transmission à un public plus large est à mon gout peu réussie... C'est dommage car la première partie du livre présageait un contenu passionnant. 

J'ai lu ce livre dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE organisée par BABELIO. Je remercie l'éditeur GALLIMARD et BABELIO pour cette opportunité.

Découvrez d'autres critiques en cliquant ici:

tous les livres sur Babelio.com

lundi 19 octobre 2015

2 bras 2 jambes à Paris

J'ai suivi son blog de voyageuse pendant plusieurs mois. 

Je l'avais entendue lors d'une interview sur France Inter, un été, sur la plage, les écouteurs dans les oreilles. J'avais emmené ma fille et une amie à la mer, j'avais lu tout mon stock de livres (ou presque) et il me restait la radio... C'est bien la radio! C'était en 2011. J'ai suivi son blog jusqu'à la fin du voyage. Je vous avais invité à le suivre également (ici) et certains avaient beaucoup aimé! Mais ce voyage-là n'est pas terminé, il vit encore... Françoise propose un autre partage: elle est sur scène! 

 Les années ont passé, et cet été, je suis allée voir une représentation à l'Art'Kafé. J'ai beaucoup aimé. Nous n'étions pas  nombreux car l'Art'Kafé est un bar associatif ardéchois tout petit (mais au grand cœur!). C'est à Mirabel, un joli village, bien caché d'environ 500 habitants.  J'avais eu l'info car je suis inscrite à sa newsletter. Et la représentation tombait pile poil dans mes quelques jours ardéchois de l'été. YOUPI, direction MIRABEL! (Pour ceux qui s'intéressent aux films documentaires, ce n'est pas loin de Lussas!)



  Donc Françoise continue le voyage sur scène et vous pouvez maintenant la voir à Paris!!!

60 représentations sont prévues 
du 16 octobre 2015 au 9 janvier 2016. 



Son site: 2bras2jambes
Sa page Facebook
Le théâtre: Ciné XIII 


Et si vous ne pouvez pas voir la pièce de théâtre, 
il existe également un livre dont voici la quatrième de couverture:

 (Édité chez Septéditions ICI)
 
  Histoire de fêter ses cinquante ans, Françoise Dasque a quitté Tauriers, son village de la Cévenne ardéchoise en novembre 2010 vers la vallée en direction de l’est. Son intention est de continuer vers l’Orient, aussi longtemps que le désir de marcher et de découvrir sera présent. 20 mois durant, de la France au Japon, les pays s’enchaînent au gré des contraintes politiques et climatiques. Chaque jour, des hôtes généreux la mettent en garde contre une cohorte de dangers, objectifs ou fantasmés.
Un périple de quelques milliers de kilomètres à pied, ainsi qu’en transports divers quand c’était nécessaire. Une formidable aventure sportive et humaine jalonnée de rencontres passionnantes, de paysages sublimes, de joies, d’imprévus, d’étonnements…

  À chaque montagne, forêt, rivière franchie, Françoise ne peut s’empêcher de se demander : « mais qu’y a-t-il derrière la suivante ? » Mais, par-dessus tout, éclate le bonheur d’avoir réalisé un rêve.

  C’est le résultat de ces découvertes souvent hilarantes ou émouvantes qu’elle nous conte à travers ce récit de voyage qui en surprendra plus d’un.

En route pour l’aventure !
 

samedi 17 octobre 2015

Le collier rouge

Quatrième de couverture:


Dans une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond 'une caserne déserte.
Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes.
Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame ...

Plein de poésie et de vie, ce court récit, d'une fulgurante simplicité, est aussi un grand roman sur la fidélité.
Être loyal à ses amis, se battre pour ceux qu'on aime, est une qualité que nous partageons avec les bêtes. Le propre de l'être humain n'est-il pas d'aller au-delà et de pouvoir aussi reconnaître le frère en celui qui vous combat ?



Ma lecture: 

J'ai vraiment aimé ce petit livre plein de délicatesse malgré la rudesse de l'histoire. Un homme est emprisonné, un juge est là pour comprendre cet acte qui l'a porté derrière les barreaux. Un chien hurle incessamment devant la prison... Dans l'attente du dénouement peut-être? 
Laissez-vous séduire!

L'as-tu lu Virginie


lundi 12 octobre 2015

Grotte Chauvet

Laissons de côté les multiples noms qui lui sont donnés:
- Caverne du Pont d'Art
- Grotte Chauvet
- Grotte ornée du Pont d'Arc

Et allons visiter sa réplique!

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Comme nous ne pouvons photographier dans la grotte, je n'ai pu faire des photos que des extérieurs et dans la galerie de l'aurignacien. J'ai apprécié à la fois le bâtiment, sa belle intégration dans l'environnement et la visite (qui mériterait d'être un peu plus longue, 50 minutes, c'est trop court). 

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Quelques photos prises en extérieur:

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Jeux de formes et d'ombres:

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Des infos sur la Caverne du Pont d'Arc: ICI
Visite virtuelle de la Grotte Chauvet (ON SE PROMÈNE DEDANS): ICI


Bonne visite à vous!


samedi 10 octobre 2015

Comment trouver la femme idéale

Quatrième de couverture:


Peut-on trouver une épouse sur mesure? 
Le professeur de génétique Don Tillman, génie des sciences mais absolument inapte à vivre en société, en est persuadé. Pour mener à bien son " projet épouse", il met au point un questionnaire extrêmement détaillé lui permettant d'éliminer toutes les candidates qui ne répondraient pas à ses exigences. Et celles-ci sont nombreuses, car pour Don: la femme idéale ne doit pas: fumer et boire, être végétarienne et aimer la glace à l'abricot, se lever après 6 heures. Mais elle doit faire du sport, être ponctuelle, accepter le système de repas normalisé qui prévoit homard au dîner le mardi. 

S'il y a bien une personne qui ne remplit aucun des critères établis, c'est Rosie Jarman, étudiante le jour et barmaid la nuit, dont la vie est aussi désordonnée que celle de Don est méthodiquement organisée...


Ma lecture:

Voilà une lecture légère et amusante. Même si on sait (forcément) quel couple sera formé au final, on s'amuse des situations que Don rencontre ou provoque! Si nous étions en période estivale, je vous dirais que c'est une bien agréable lecture de plage... 

Le connais-tu Virginie

jeudi 8 octobre 2015

Comme Penone

Penone est un artiste dont j'ai plaisir à rencontrer les œuvres. 
Le musée de Grenoble l'avait accueilli dans ses murs (souvenirs ICI).



J'avais, au mois de juin, proposé une approche avec mes élèves de moyenne section.
J'ai intitulé "Comme Penone" mais c'est un abus, ce n'est jamais "COMME".  

Les enfants ont beaucoup aimé faire l'empreinte de leur doigt!




Puis on tourne autour, très près, très près, sans toucher l'autre trait.






Cet artiste est terriblement intéressant et inspirant!



Et sinon, sur le thème de l'automne, c'est LA.


lundi 5 octobre 2015

GALLERIA CONTINUA

J'ai découvert durant l'été et j'ai été séduite!



Dommage, je n'ai pas eu le temps de faire la visite de tous les bâtiments.


Toutes les infos sont ici: GALLERIA CONTINUA


Des espaces immenses pour l'art! 
En France (LES MOULINS), en Italie (SAN GIMIGNANO) et en Chine (BEIJING) et bientôt au Japon me semble-t-il...



Un clin d’œil à Elsaxelle



samedi 3 octobre 2015

La vérité sur l'affaire Harry Quebert

Quatrième de couverture:


À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.

Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d'avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d'écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Sous ses airs de thriller à l'américaine, "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert" est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.


Ma lecture:

Si vous êtes dans une période où vous manquez d'enthousiasme pour ouvrir un livre, il est temps d'ouvrir celui-ci! Un gros bouquin qui passera comme une lettre à la poste malgré les 850 pages... Un livre que j'ai lu juste avant de reprendre le boulot (en août) et qui m'a vraiment captivée! Tout en suivant l'enquête concernant le meurtre de Nola, l'auteur questionne le travail de l'écrivain.



Virginie, je crois que tu l'as lu?