vendredi 27 janvier 2012

Essais de nus

C'est quelque chose que j'aimerais explorer davantage.
Pas en studio car c'est trop impersonnel.
Je préfère une exploration plus intimiste.
Il ne me reste plus qu'à trouver des volontaires!!!

Voici quelques unes de mes images.



Ici, j'ai souhaité une peau diaphane, une peau telle une pierre presque blanche, irréelle. Certains qui l'ont vue ont pu penser que la photo avait été retouchée au-delà des couleurs, que le corps avait été transformé, mais non. Le modèle a juste relevé les bras. 


 Une photo très classique.





Pour les belles courbes du corps.



Prendre des photos, un moment de bonheur pour moi Euréka.
Un clic clac dénudé pour Cricri.

Un grand MERCI à celle qui a posé!!!

Je vous souhaite une excellente journée et un beau weekend!


jeudi 26 janvier 2012

La faute de goût



La faute de goût
CAROLINE LUNOIR


Quatrième de couverture:

Je reviendrai. Dans un mois ou dans un an, sans raison ou pour un mariage, suppliée par ma mère, contrite ou heureuse d’être là, pour une réunion de famille ou pour un enterrement. Je reviendrai vérifier qui ils sont. Je débarquerai pour soigner un malaise, une solitude, et en récolter d’autres. Je poserai mes valises, je ne reste pas longtemps, hein, juste quelques jours, pour les écouter, pour les regarder vivre. Et je prendrai mon train, attendrie, agacée ou sombre. Un jour, mon dernier jour ici, je serai confusément atterrée de n’avoir pas su retenir des bribes de leurs vies pour ne pas qu’elles passent, sans bruit. 

Caroline Lunoir est née en 1981. Elle a grandi à Castres puis à Toulouse. La faute de goût est son premier roman écrit à Boston en 2009. Avocate pénaliste, elle vit et travaille à Paris. 


Ma lecture:

Mathilde, comme chaque année, vient passer quelques jours dans la demeure familiale, chez ses grands-parents, sont présents également les oncles, tantes, etc... Pour attirer la jeunesse de la famille, le grand-père a fait construire une piscine. On est dans une atmosphère bourgeoise, chacun reste à sa place et à sa condition! D'abord invitée à se baigner en l'absence des propriétaires dans cette fameuse piscine, la femme de ménage s'en verra finalement refuser l'accès. On ne mélange pas les genres! Témoin de ce revirement familial, Mathilde demeure silencieuse, résignée. A quoi bon lutter! Au final, on se demande quelle est la position personnelle de la narratrice. Elle ment un peu pour écourter son séjour, comme une délivrance et laisser la famille se prélasser et disserter au bord de la piscine. 
Un roman qui se lit très vite, l'écriture est agréable. Mais il n'est pas inoubliable. 


Toutes mes lectures sont ICI.

Belle journée à vous

mardi 24 janvier 2012

Paul KLEE en maternelle

Avec ma classe, nous avons commencé à travailler autour du thème de la MAISON.  J'ai choisi un tableau de Paul KLEE (Ad Parnassum). Voici nos premières réalisations plastiques. Les photos parlent d'elles-mêmes, point besoin d'explications particulières pour vous expliquer la démarche. Juste en amont, nous avons pris le temps de regarder le tableau et "blablater" autour des formes, des couleurs, etc...



Voici le tableau de Paul KLEE:



Les étapes en images:


 Nous avons travaillé au rouleau avec 4 couleurs, en alternance, horizontalement et verticalement.





Pour les aider à tracer relativement droit, nous avons placé 3 repères noirs.


Il ne reste que la porte à peindre.


Les réalisations sont affichées dans le couloir menant à la classe.


Un autre tableau de Paul KLEE:

SENECIO à voir ICI




Si vous souhaitez voir ce que je fais à l'école: cliquez ICI.


lundi 23 janvier 2012

Les Décalades

A l'occasion de la 27ème éditions des Décalades de Neuville sur Saône, l'association de photographes amateurs à laquelle j'appartiens va exposer quelques images sur le thème de la LUMIÈRE.


L'inauguration est demain.
Le programme complet des Décalades est consultable ICI.

Image Contact expose quelques photographies de ses membres. 
Voilà qui nous fait bien plaisir!!!


Le site d'Image Contact est ICI.
Sa page Facebook est ICI.


Alors peut-être à demain?



vendredi 20 janvier 2012

Plein de malades en classe...

Il y a exactement deux mois que cette photo a été prise, jour pour jour. 


LYON quai du Rhône
Reflets sur le Rhône pour les Weekend reflections

Et là, depuis une semaine, un temps gris et froid s'est posé au-dessus de chez nous. Le soleil est caché, la brume ne se lève pas de la journée. En classe, il y a quotidiennement 4 à 5 absents et ceux qui sont là, échappent difficilement au nez qui coule, à la toux incessante ou encore aux gargouillements intestinaux (je passe les détails...) Il faut croire qu'on s'immunise au contact des enfants car Jacqueline ou moi-même sommes très rarement malades. A la vérité, l'ensemble des instits ou des atsem de mon école vient travailler, même malade. Il faut vraiment qu'on soit HORS SERVICE pour que nous ne venions pas à l'école.

On sait qu'être absente pose problème à l'équipe, il n'y a pas toujours des remplaçants disponibles et du coup, les collègues doivent se partager les élèves. 
Je suis souvent la première à dire aux collègues malades: "Mais que fais-tu ici? Reste chez toi! Soigne-toi! On se débrouillera avec les élèves!"Je suis souvent la première à dire ça mais... je ne me l'applique pas à moi-même. Je l'avoue. Malgré ma fracture au pied (début novembre), je suis allée bosser. Du coup, les collègues s'en sont donné à cœur joie! Mais j'ai de bonnes raisons, il fallait prendre les classes en photo pour le calendrier de fin d'année et fabriquer tous ces calendriers pour les vendre avant les vacances de Noël!!!! 

Du coup, au lieu d'aller courir le weekend, je zappe le footing et je vais à la piscine!


Je vous souhaite un bon weekend!


jeudi 19 janvier 2012

Rien ne s'oppose à la nuit



Rien ne s'oppose à la nuit
DELPHINE DE VIGAN


Quatrième de couverture:

PRIX RENAUDOT DES Lycéens 2011

« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec.
L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre.
Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.


Ma lecture:

Ce fut une lecture intense! En deux ou trois jours, au cours de mes dernières vacances. Une lecture forte et captivante d'un roman très intime. J'ai beaucoup aimé. J'avoue avoir été émotivement très touchée par la mort de Lucile, par cette histoire familiale, cette biographie (et autobiographie aussi) de la mère de l'auteur.
Vous trouverez par ailleurs maintes critiques du livre, je n'en dirai pas davantage et vous laisse le bonheur d'aller découvrir ce texte!!!


 Toutes mes lectures sont ICI.


mercredi 18 janvier 2012

La maison en Kapla

Durant le mois de janvier, j'ai décidé de travailler autour du thème de la maison. Après le dessin de la maison, j'ai demandé à mes élèves de moyenne section de maternelle d'en construire une en Kapla. La consigne était simple: "Vous construisez une maison en Kapla sur l'herbe." (L'herbe étant la feuille de papier vert.) 

Voici les premières constructions:




 Nos petits architectes ont bien travaillé!


Pour retrouver ce qu'on fait à l'école: Cliquez ICI.

mardi 17 janvier 2012

Le dessin de la maison

Avant de commencer à travailler autour du thème de la maison avec mes élèves de moyenne section de maternelle, j'ai eu envie de voir comment chacun de mes élèves se représente une maison et surtout voir comment il la dessine (car en avoir une représentation dans sa tête est une chose, dessiner sa représentation en est une autre!!!) J'avais remarqué qu'ils commençaient à en faire le dessin au moment de l'accueil et je voulais explorer davantage....


Des maisons qui occupent tout l'espace de la page.
Des maisons minuscules.
Des maisons plus petites que les personnages.
Des maisons transparentes, on voit les personnes à l'intérieur, on voit les pièces.
Des maisons sans porte (on ne peut pas entrer?)
Des maisons aux portes à peine visibles tant elles sont petites.
Des maisons aux portes gigantesques. 
Des maisons "visage": la bouche-porte, le nez-fenêtre, les yeux-fenêtres.
Des maisons qui protègent de la pluie (ou pas???)
Des portes qui, au lieu d'être dessinée sur le mur de la maison, sont au sol.
Des maisons "phalliques" avec ou sans cheminée.
Des maisons avec un toit, des maisons sans toit. 
Des maisons où c'est le fouillis à l'intérieur.
Des portes avec une poignée.
Des fenêtres rondes ou carrées.
Des fenêtres ouvertes ou fermées.
Puis des arbres, des fleurs, un soleil, etc... autour de la maison.






C'est vrai que le dessin de la maison dit plein de petites choses sur chacun de mes élèves. Je me garderai bien de les interpréter mais je retrouve des éléments de leur personnalité dans le dessin de chaque maison. La maison, c'est aussi son intérieur. Mais là, c'est un domaine qui n'est pas le mien. 

Voilà donc notre première exploration de la MAISON !

A bientôt pour la suite...


Pour voir ce que je fais à l'école:


vendredi 13 janvier 2012

Lettres en vrac

Avant les vacances, notre école est allée au spectacle! Tous les enfants ont pris le bus et hop... direction la salle des fêtes du village. Évidemment, j'avais mon appareil. Voici quelques images du spectacle clownesque proposé par une compagnie qui travaille dans la région lyonnaise.











Pour en savoir un peu plus sur le spectacle et la compagnie:


jeudi 12 janvier 2012

Priez pour nous


Priez pour nous
LIONEL DUROY


Quatrième de couverture:

Les Guidon de Repeynac, nobles désargentés, famille de sept enfants, ont été expulsés de leur appartement de Neuilly et relogés dans une HLM de banlieue. Depuis, Grangemarre, épouse tyrannique et mère désemparée, leur fait vivre à tous un épouvantable calvaire. Criblé de dettes, son mari Toto se lance dans de multiples pérégrinations pour sortir de ce cauchemar, aidé par ses fils aînés qui se font les complices attendris de ses petites combines.


Devenu adulte, l'un des fils Repeynac nous livre, avec toute la naïveté de ses souvenirs d'enfant, une critique à la fois drôle et nostalgique de la société bourgeoise des années 1960.


Ma lecture:

J'ai retrouvé Lionel Duroy avec plaisir. J'avais lu, il y a quelques mois, LE CHAGRIN que j'avais beaucoup, beaucoup aimé et c'est tout naturellement que je me suis replongée dans cette autobiographie écrite bien avant LE CHAGRIN. 

Je dirais que ce roman, PRIEZ POUR NOUS est un premier cri avant LE CHAGRIN, une première tentative d'aborder (d'affronter) l'histoire familiale. Dans LE CHAGRIN, Lionel Duroy nous explique que PRIEZ POUR NOUS l'a exclu de sa famille. LE CHAGRIN va plus loin, plus profondément, il est peut-être plus abouti. Peut-être aurait-il fallu que je lise les romans dans l'ordre chronologique? Je connaissais déjà son histoire. En réalité, cela ne m'a pas gênée. Cependant, je vous conseille de les lire chronologiquement si cela vous tente. 

C'est une lecture douloureuse certes mais terriblement captivante.


Vous pouvez retrouver toutes mes lectures ICI.



mercredi 11 janvier 2012

Une carte de voeux ou ce qu'on veut...

Pour le plaisir de souhaiter une belle et heureuse année, pour le plaisir de faire à l'école et rapporter à la maison, une carte à envoyer, offrir ou conserver.



En quelques étapes...







Et maintenant, les élèves écrivent BONNE ANNÉE à l'intérieur.



Une belle journée à vous!



Et tout ce qu'on fait en classe se retrouve ICI.

vendredi 6 janvier 2012

Portraits (côté lumineux)

Aujourd'hui, les portraits seront moins sombres qu'hier (ICI)!!! Je continue donc avec des portraits souriants... Re-merci à mon amie pour la séance photo. 

Je tenais également à vous remercier pour vos choix et vos critiques sur le billet d'hier. Choix et critiques qui montrent la diversité des sensibilités de chacun, nous ne "lisons" ni ne projetons pas tous la même chose sur un visage.  C'est quelque chose qui m'intéresse particulièrement. Il faudra que je lise Emmanuel Levinas... Un jour! Je me souviens qu'il parlait du visage. Mes cours de philo sont bien loin!

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Petits bonheurs pour Euréka
Clic clac pour Cricri.

Je vous souhaite un agréable weekend!


jeudi 5 janvier 2012

Portraits (côté sombre)

De mon point de vue, un portrait ne doit pas nécessairement mettre en valeur le sourire, la joie, le bonheur ou la beauté. Ordinairement, on préfère les portraits qui positivent, je les aime aussi mais je cherche souvent autre chose. Certes les "beaux" portraits sont flatteurs, certes ils chatouillent notre tendance à enjoliver la vie, certes ils répondent à une idée communément partagée de ce qui est "esthétique" ou pas mais c'est tentant pour moi d'aller chercher ailleurs...

Avant tout, je remercie mon amie qui accepte la publication de ces images sur mon blog et je vous montrerai très vite qu'au-delà de son côté sombre, il y a son côté lumineux!!!!


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Quel serait le portrait qui vous intrigue le plus?
Ou bien celui qui vous parle davantage?