vendredi 30 avril 2010

Histoires Trans - Générationnelles

Deux livres des vacances.

Ils sont très différents et pourtant...

Ils ont un point commun:


Le poids de l'histoire familiale au travers des générations.





LE TAILLEUR DE PIERRE


Nous suivons en parallèle l'enquête de Patrick sur le meurtre de cette petite Sara et l'histoire plus ancienne d'Agnès. Progressivement on comprend que le meurtre est en lien avec cette histoire, des idées germent au fil de la lecture, des hypothèses... C'est ce qui est plaisant dans la lecture d'un polar justement. On joue à être l'inspecteur, on râle de ses oublis, on accuse l'un ou l'autre des suspects, on remet en cause son professionnalisme quand il se laisse distraire... On cherche, le coupable, un indice, une piste, on trouve parfois, on se perd souvent. C'est le plaisir que j'ai eu à lire ce bouquin (qui traînait chez ma maman et qui appartient à mon oncle). J' ai aimé justement ce déroulement historique et généalogique mené en parallèle jusqu'au nœud final qui lie les deux histoires. Il y a parfois une invraisemblance (enfin un truc que je trouve un peu tiré par les cheveux) dans la construction narrative qui gêne mais, curieuse de la suite, je me suis laissée entraîner avec bonheur!!! (Puis c'est si bon de lire l'après-midi au soleil et le soir jusque tard sans se préoccuper du lendemain...) Je n'ai pas lu les deux précédents...


LIGNES DE FAILLE


Nancy Huston nous plonge dans la peau d'un enfant de six ans. Il parle sa vie, ses peurs, ses émotions, ses secrets, ses parents, son histoire. C'est d'abord l'histoire de Sol ancrée dans le monde contemporain et, en parallèle, l'histoire des États-Unis en guerre avec l'Irak. Du point de vue d'un enfant, c'est poignant. Puis, nous remontons de génération en génération... On remonte le temps. Nous sommes dans la peau de Randall, le père de Sol. Puis dans la peau de Sadie, la mère de Randall. Puis dans la peau de Kristina, la mère de Sandie et là une autre histoire se déroule, l'histoire de l'Allemagne nazie. A chaque génération se mêlent l'histoire familiale, l'histoire personnelle, l'histoire d'un pays. Ce roman est passionnant quand il montre l'ancrage de l'histoire (l'Histoire) en chacun des personnages. Il montre comment un secret se transmet de génération en génération, comment la quête de la "vérité" met en mouvement les enfants ou petits-enfants, comment les failles se creusent en chacun. Quand on le termine, on a quasiment envie de le relire "dans l'autre sens" pour suivre la généalogie de la famille en connaissance de cause!!!


Je vous souhaite un bon week-end!!!

Des choses de prévues???

Lectures?
*
Balades?
*
Famille?
*
Repos?


Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 26 avril 2010

La rue Krochmalna au bord du lac.

Là, maintenant je suis au travail mais...

Mais hier, c'était si bon de s'échapper.

S'échapper au soleil.


S'abstraire du temps qui glisse si vite.

S'abstraire des pensées qui turlupinent.

Enfiler mon maillot de bain.

Prendre mon appareil photo.

Ne pas oublier les lunettes de soleil.

Et partir.


Le temps de s'installer.

Le temps de regarder les enfants jouer et se réjouir.

Ouvrir enfin un nouveau bouquin.

Se laisser bercer par l'histoire.

Sommeiller un peu.


Le petit monde de la rue Krochmalna de Isaac Bashevis Singer.

J'en ai lu la moitié et c'est un réel bonheur d'entrer dans la vie de Max Barabander. Il vient d'arriver à Varsovie, il rencontre tout un petit monde dans le quartier juif. L'écriture est fabuleuse: de l'humour, des scènes cocasses, des rencontres féminines qui éveillent quelques désirs enfouis, des personnages particuliers... Un vrai régal!!!

Si vous avez quelques bons titres de cet auteur à me conseiller, n'hésitez pas!


Un petit air de vacances estivales soufflait enfin...

Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 25 avril 2010

Nous nous sommes aimés.

COUVRE-FEU

Que voulez-vous la porte était gardée
Que voulez-vous nous étions enfermés
Que voulez-vous la rue était barrée
Que voulez-vous la ville était matée

Que voulez-vous elle était affamée
Que voulez-vous nous étions désarmés

Que voulez-vous la nuit était tombée

Que voulez-vous nous nous sommes aimés.


PAUL ELUARD

(1895-1952)



Ceci est ma participation aux dimanches poétiques.

Retrouvez toutes les propositions chez:

Un dragon à Trévoux

C'est tout près de Lyon.

25 km


Un dragon peint sur un volet.




C'était samedi avec une amie.

C'était à Trévoux



Rendez-vous vers 10 heures.

Ensemble, nous avions déjà photographié
la fête des Lumières et Pérouges.


Plaisirs de la vieille pierre et de la balade ensoleillée.





Et les mamies au petit marché



Nous prenons le temps de la discussion avec la fromagère.
Elle a 42 ans, 4 enfants dont un petit dernier de 2 ans.
Elle râle bien fort quand les grands doivent passer l'aspi!

Elle peint.






La petite bête "porte-bonheur",
mon premier messager...




Le papillon, symbole de changement,
de transformation,
mon second messager.



Étincelles de couleurs



Lampadaires



Marches



Une irrésistible envie de "moules frites" assouvie!



Une question à vous poser:
Vous la préférez en couleurs ou N&B?




Et après la balade, ce fut bain de soleil au lac!

Bon dimanche

Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 24 avril 2010

Pour toi Mon Prince!

Et si je devais écrire une lettre d'amour...


Plaisir épicé et tendrement vanillé, je t'aime.
R
etrouver ton odeur, ta saveur, tes tendres ardeurs,

I
maginer l'après-midi à venir, liés l'un à l'autre,

N
ul ne connaît le repos en ton absence.

C'est délicatement que tu enchantes le palais,
E
nsemble nous rêvons, nous désirons, sans ambages.


W
eek-ends près de toi nonchalamment savourés et même

Les matins tristes se parent de bonheur.
Ardemment, tu vibres en mon cœur amoureux.
D
élicieusement parfumé, tu t'abandonnes à mes lèvres,

I
ndubitablement, je ne peux te résister.

M
ille baisers à toi, Mon Prince.

Il n'y a qu'un instant que je t'ai quitté et
R
evenir à toi, déjà, anime mes pensées.




Ce W m'a vraiment taquinée!
D'autant plus que les deux écritures (V et W) sont sur ma boîte.

Quelle idée d'aller mettre un W là ou le V suffit!


Ceci est ma participation au concours Kusmi Tea chez

Faustine

Manu

Angie

Besnob



Vous écrivez des lettres d'amour vous?

Vous en avez reçues?

Je me demande si c'est encore bien en cours...

A moins que le mail ait transformé la donne.

Peut-être est-ce davantage à l'adolescence???

Rendez-vous sur Hellocoton !

vendredi 23 avril 2010

Odalisques

Une odalisque était une servante des concubines et des femmes du sultan. C'était une esclave qui pouvait prétendre à devenir une concubine si elle montrait quelques talents...

Voilà ce qui a dû faire fantasmer tant de peintres!


Au-delà du fantasme ou de la condition de la femme,
restent de magnifiques tableaux.



En tenue légère, l'odalisque s'offre à notre regard.



La grande Odalisque, INGRES, 1814



Adolphe Weisz (1838-1900)



Odalisque, Jules Joseph Lefebvre, 1847



Olympia, Edouard MANET, 1863



Léon-François COMERRE (1850-1916)






Une photographie de Donald ROBERTS




Henri MATISSE (1869-1954)








Les odalisques de Matisse: ICI